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IBERICA TRAVERSA - Irun > Tarifa > Séville > Sagres > Libonne

Photo du rédacteur: Philippe PuechbertyPhilippe Puechberty

Tic Tac … J-10 - Mon prochain projet de bikepacking :

Traverser l’Espagne en VTT, sur le parcours de l’Iberica Traversa, de Irun à Lisbonne, via Pampelune, Grenade, Tarifa, Séville, Sagres. Ce trajet, qui s’étend sur près de 3000 kilomètres et 42000+, m’emmènera à travers une variété de paysages, en empruntant des chemins et des pistes qui traversent des déserts impressionnants comme ceux de Bardenas Reales, les montagnes arides des Montañas Vacías, et les paysages spectaculaires de Gorafe. L'aventure se poursuivra jusqu’à Tarifa, avant de se terminer à Lisbonne, en passant par Séville et Sagres, en longeant la côte atlantique.


C'est bien plus qu'une simple aventure sportive : c'est une quête physique, mentale et spirituelle. Se découvrir (ou se redécouvrir, car ce n’est pas mon premier voyage de ce type) au cœur d’un périple en autonomie totale à vélo, où chaque coup de pédale nous rapproche d’une version plus profonde de nous-mêmes. Mais c'est aussi l’opportunité de partir à la découverte de régions et de contrées souvent inconnues, de paysages qui me sont partiellement étrangers et qui ne demandent qu’à être explorés.


Cela représente quatre mois de travail intensif en cartographie : analyser les meilleures traces, repérer les points d'eau, les abris, les refuges, mais aussi recueillir les récits d'autres voyageurs, leurs expériences et leurs conseils. Chaque détail compte. La préparation matérielle, de l’équipement au vélo lui-même, est essentielle. Choisir entre un vélo de gravel ou un VTT, déterminer le matériel nécessaire, le type de sacoches, les équipements divers… Que prendre, que laisser de côté ? Il faut anticiper la météo, les passages en altitude, les bivouacs en pleine nature ou dans le désert, les possibilités de ravitaillement… Bref, il s’agit de prévoir l’inconnu, d’essayer de dompter l’imprévisible.


Une fois le projet posé, la forme d’excitation qui s’en dégage prend toute la place. Mon esprit devient focus, prêt à affronter les défis qui se présenteront. Bien que ce ne soit pas une course, la préparation physique reste primordiale. Malheureusement, en mi-décembre, un accident de ski a freiné mes ardeurs : percuté par un snowboarder, j’ai dû faire face à des fractures au nez et aux côtes, ainsi qu'à une luxation de l’épaule. Un coup d’arrêt brutal, une période de convalescence forcée. Mais il faut rester motivé, ne rien reporter. Une mésaventure similaire m'était arrivée deux ans plus tôt lors de ma Scandibérique, et je savais que la reprise faisait partie du jeu.


Retour à la salle, une reprise progressive du travail physique : gainage, préparation spécifique… et le home trainer est devenu mon principal allié. Les conditions météo et les routes glacées du Morvan ne me permettaient pas de sortir en extérieur, peur de chuter, de faire un faux mouvement, mais l’entraînement en intérieur et la kiné m’ont permis de garder la forme.


Il est crucial de ne pas trop en faire, de trouver le juste équilibre, pour conserver cette envie et cette passion qui nous poussent à aller toujours plus loin.


L’empreinte carbone est l’un des enjeux majeurs de ce type d’expérience. En ce sens, le transport est un aspect clé de ma démarche. Pour me rendre à Irun et pour le retour depuis Lisbonne, je privilégierai le bus, afin de limiter l’impact environnemental du trajet.


Quant à l’aventure elle-même, mon objectif est de ne laisser aucune trace de mon passage. Le respect de la nature et de l’environnement est essentiel, et il est primordial de préserver ces paysages tout en vivant pleinement l'expérience.


L'empreinte humaine est également importante. Bien qu'il s'agisse d'un voyage solitaire, l'idée est d'engager des échanges, aussi brefs soient-ils. Chaque rencontre, chaque moment partagé, fait partie intégrante du voyage et enrichit l’expérience.


Enfin, le partage de cette aventure n’a rien de narcissique. Il s'agit plutôt de transmettre cette envie de partir, une invitation, une incitation, et de se créer à son tour son propre voyage. Peu importe que l’aventure soit d’une moindre envergure ou qu’elle ne dure qu'une ou deux journées : l’essentiel est de s’enrichir de cette expérience et de la partager.


Pour suivre l’aventure, je vous donne rendez-vous sur Instagram et Facebook, il y aura bien sûr un relais sur Linkedin … les posts risquent d’être publiés en fonction des possibilités de communication et pas forcément au jour le jour, beaucoup de zones traversées n’étant pas couvertes.






 
 
 

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